La traductrice de bébé (La source en soi)

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mars 15, 2017

La traductrice de bébé, pourquoi faire appel à ses services
L’une des souffrances que nous rencontrons tous un jour ou l’autre, c’est de ne pas se sentir écouté et compris. Combien de fois avez-vous peut-être dit ou pensé : « Tu ne m’écoutes pas ! » ou « Je ne me sens pas comprise ». C’est une vieille souffrance qui date du tout début de votre vie, quand vous étiez un bébé, et que personne ne savait que vous aviez tant de choses à dire, tant de choses à faire savoir, à partager.

Quand j’encourage les parents à donner la parole à leur nourrisson avant même l’apparition des mots, certains me demandent pourquoi ne pas tout simplement attendre quelques mois le temps qu’il apprenne à parler. Ma réponse est celle-ci : parce qu’il en a besoin maintenant ! Lorsque l’on souffre, on ne peut tout simplement pas attendre. Lorsque l’on ne maitrise pas les mots, on a quand même besoin d’être compris au-delà des besoins physiques. Ces quelques mois peuvent faire une grosse différence pour un bébé.

 

Le bébé vit l’instant présent

Dans plus de deux ans, lorsque les mots seront enfin arrivés, l’enfant ne pourra traduire en paroles ce qu’il aura ressenti au moment où les mots n’étaient pas là. Deux ans, c’est bien long pour se sentir enfin entendu, compris et accompagné dans un besoin essentiel. Au bout de tous ces mois, la relation avec les parents aura eu le temps de prendre une couleur où l’empathie et la compassion ne seront plus au rendez-vous, non pas parce que les parents manquent d’amour, mais parce que le petit aura pris un mauvais pli, son cœur et son esprit empreints de fausses croyances à son sujet. L’enfant qui souffre ne peut se dire : « Oh, je leur dirai mon émotion dans deux ans. D’ici là, je vais patienter et attendre d’apprendre à parler. »

 

Il vit l’instant présent. Et, au présent, il a mal. Il a besoin que ses parents le sachent maintenant pour partager son fardeau. Bien sûr, au bout de deux ans, les parents peuvent « se rattraper » et se mettre à son écoute, mais ce qu’ils se mettront alors à écouter ce sont des mots, et ce dont a besoin l’enfant à tout âge, c’est d’être écouté, lui, pas seulement ses mots, mais toute la personne qu‘il est. Non, vraiment, le bébé ne peut pas attendre de parler avec des mots pour qu’on se mette à l‘écouter et à le comprendre.

 

Écouter au-delà des symptômes physiques

Après sa naissance, un bébé qui souffre le dit habituellement haut et fort, en pleurant, mais parfois ses appels à l’aide peuvent prendre d’autres formes. Son sommeil, sa digestion, son développement, ses comportements parlent aussi pour lui. Quand les mots absents ne peuvent exprimer ce que le cœur et l’âme veulent dire, tout l’enfant y met du sien pour exprimer son malaise. Le parent et le médecin doivent écouter bien au-delà des symptômes inscrits sur le corps et s’en servir pour plonger plus profondément pour entendre aussi des émotions, des sentiments et des « états d’âme ». Un bébé qui souffre dans son cœur ou dans son âme ne peut attendre. Ses parents non plus. Combien de médecins leur ont dit « ça va passer tout seul » ou « le temps va arranger ça » ou encore « soyez patients »… Et cette attente n’a pas de sens. Elle est intolérable pour tous, autant pour le bébé que pour les parents qui se sentent tellement impuissants.

 

Les fameuses otites !

Dans les cas d’otites à répétition, des prescriptions d’antibiotiques semblent souvent le seul remède en attendant « que les conduits internes grossissent et arrivent à drainer les liquides ». Et pourtant quand on n’attend plus, quand on décide de n’être plus du tout patient et qu’on se met à donner la parole à cette oreille qui essaie de livrer un message, la sagesse de l’être révèle des tourments invisibles qui plongent leurs racines dans des époques et des événements dont on ne soupçonnait pas l’influence. Cette oreille censée ne pas pouvoir drainer les liquides ni supporter l’eau de la piscine ni traverser le moindre hiver sans s’infecter ne fait plus aucunes siennes maintenant. Elle a livré son message. On l’a écoutée au moyen de la Parole Au Bébé. Et les parents sont passés à l’action. Bien avant les mots, l’enfant a été entendu… et compris. Quand un bébé a mal, il est urgent de le soigner. Mais pas qu’en surface.

 

Écouter son enfant est rassurant

Écouter l’enfant avant l’apparition des mots comporte également un autre avantage dont les parents, eux aussi, bénéficient. Tant de parents doutent d’eux-mêmes et des gestes qu’ils doivent poser tous les jours auprès de leur bébé. Écouter son enfant est rassurant pour le parent parce que la sagesse du bébé détient toutes les réponses aux questions que ses parents se posent concernant ses soins, ses symptômes, ses pleurs, son bonheur, son devenir. Chaque journée amène son lot de questions : « Est-ce que je lui donne trop de ceci ou pas assez de cela ? Est-ce que je devrais faire ceci plutôt que cela ? » Elles peuvent devenir un véritable questionnement et porter atteinte au sentiment de compétence du nouveau parent. Et le sentiment de culpabilité s’installe, alors qu’il n’y a pas du tout sa place. Chaque parent fait son possible, avec son propre passé et ses ressources.

 

Enfin trouver des réponses satisfaisantes

Ces interrogations répétées sont bien sûr motivées par l’amour et le souci de bien faire pour que le bébé soit heureux, et les parents réussissent très bien la plupart du temps à donner le meilleur à leur petit. Ce n’est pas le fait de se poser des questions qui fait problème, c’est le fait de ne pas y trouver de réponse satisfaisante. Lorsque des signaux alertent les parents sous la forme de pleurs inexpliqués et inconsolables, de comportements inhabituels, de maux et de symptômes physiques récurrents et qu’on n’arrive pas à les régler, toutes ces questions sans réponses réveillent les anciennes blessures d’estime et de confiance en soi chez les parents. Elles mettent aussi en évidence la fragilité du bébé et l’impuissance des parents en tant que guides et accompagnateurs de leur enfant. Et ces questions sans réponses pèsent lourd sur les épaules de la nouvelle relation en formation.

 

Bien sûr, on me rétorque parfois « qu’un bébé c’est trop petit pour souffrir vraiment », mais en tant que traductrice de bébé depuis plus de quinze ans, après tous les témoignages que j’ai reçus des bébés et des fœtus grâce à la Parole Au Bébé, je peux témoigner à quel point il s’en passe des choses dans le cœur et la tête d’un tout-petit, et que lui donner la parole peut vraiment faire une grosse différence, pour le bébé et ses parents !

 

Service offert

Centre la source en soi
1336 rue Beaubien Est, Montréal
Rosemont Petite-Patrie
Tel: 514-750-3735

Nos heures d’ouverture sont:
lundi au vendredi de 9h00 à 21h00

samedi de 9h00 à 17h00

 

Texte par: Brigitte Denis

Traductrice de bébé et coach de parents

Fondatrice et formatrice de la P.A.B.

Auteure des livres «La parole au bébé», «Les secrets que les bébés me confient» et «Votre bébé a-t-il eu un…Jumeau secret?»