Le mandala un outil a decouvrir pour la gestion des emotions

Prendre rendez-vous
avril 16, 2014

La grossesse est une période d’exaltation, de joie, de pur bonheur pour la future maman qui, toute rayonnante, se prépare à l’arrivée de son nouveau-né. Entre la hâte de tenir dans ses bras son enfant et l’attente qui lui semble si longue, des pensées de doute, d’inquiétude, de peurs (peur de perdre son enfant, peur qu’il soit handicapé ou difforme, peur de l’accouchement, peur de ne pas retrouver sa taille, peur que soit altéré sa relation amoureuse) créent de l’anxiété et assombrissent la beauté de cet événement. 

mandala

Bien que la grossesse soit un phénomène naturel, elle comporte des phases de stress intense, car la future maman vit le cœur en alerte. Il lui est difficile de se raisonner, de cesser de s’inquiéter, elle ressent le poids de la responsabilité sur ses épaules. Le fœtus n’a que quelques semaines de vie et cette minuscule présence vient changer tout le cours de son existence.

Est-ce que les émotions déstabilisatrices peuvent nuire à la future maman ainsi qu’au développement de l’enfant? C’est de toute évidence, car un état perturbateur crée un déséquilibre chez toute personne anxieuse, et davantage chez la future maman dont le système émotionnel est constamment sollicité et mis à l’épreuve.

Il arrive que durant la grossesse les émotions atteignent leur paroxysme. C’est parfois toute la gamme d’émotions qui est vécue, allant de la joie à la peine, de l’allégresse à l’anxiété, due aux changements qui s’opèrent dans son corps et dans sa psyché. Il arrive parfois que la future maman remette en question ses capacités maternelles, jusqu’à craindre de ne pas être à la hauteur. C’est donc un épisode important qui doit être pris au sérieux, car il s’agit de la santé et du bien-être de la mère et de l’enfant.

Sans vouloir affoler les futures mamans, il n’y a pas de doute, l’état de la mère influence fortement le développement de la vie intra-utérine, et bien après, car les premiers mois de gestation formeront les bases du développement futur de l’enfant. Cela porte à réfléchir. Chez une maman qui vit constamment du stress, de la tristesse, des inquiétudes ou de la violence, son système sécrète l’hormone appelée cortisol et peut nuire non seulement à la croissance de l’embryon, mais aussi au cerveau de l’enfant.

Certaines précautions devraient être prises pour la protection de la future mère et de son enfant, car aucune maman ne souhaite faire de tort à cet être qu’elle chérit. C’est le fait d’ignorer la portée des émotions qui devrait être mis au grand jour. Tout état négatif récurant devrait être pris en considération, afin de trouver les moyens d’en corriger les effets dévastateurs.

La plupart des mamans seraient prêtes à donner leur vie pour sauver leur enfant. C’est dans la nature de la femme de protéger, de prévoir, de se donner. Plusieurs souhaiteraient changer le monde si cela était possible pour offrir le meilleur à leur protégé. Cependant, le cadeau le plus précieux qu’une maman puisse souhaiter pour elle-même ainsi que pour son enfant, c’est de vivre sa grossesse dans la paix, l’harmonie et la joie.

Est-ce utopique de croire cela possible? Pourquoi pas? Chaque jour, nous avons le choix de devenir celles que nous voulons être! La future mère, si elle prend le temps de s’écouter, de s’arrêter, comprendra qu’elle est en pleine métamorphose et que, de jour en jour, de mois en mois, alors que l’enfant poursuit son développement, elle poursuit l’apprentissage de son rôle de mère. Elle est déjà femme nourricière par le cordon ombilical, elle est femme intuitive par un lien invisible qui unit la mère et l’enfant, et ce, dès la conception. Ce n’est pas par hasard que le cœur est le premier organe qui se forme, car c’est de cœur à cœur que tout se passe.

L’enfant ressent la moindre pensée, le plus infime doute, les plus intimes sentiments. Il ressent s’il est bienvenu, s’il est accepté, si sa mère est heureuse de sa grossesse, si le père est consentant à accueillir cet enfant. Il y a cet autre volet bien expliqué dans le livre de Omraam Michael Aivanhov, sur la « galvanoplastie », démontrant l’impact de la grossesse sur l’évolution de l’enfant. Il est dit que durant le premier mois de la grossesse, la future maman programme son enfant pour les dix ans à venir, au deuxième mois, elle le programme pour un autre dix ans, ce qui veut dire que l’enfant à sa naissance est programmé pour quatre-vingt-dix ans.

Ces données démontrent l’importance du rôle de la mère et montrent à quel point il peut produire des répercussions pour des générations à venir. Idéalement, toute femme qui décide d’avoir un enfant devrait être instruite des notions métaphysiques. C’est lorsque la femme est consciente de son rôle, assumant pleinement cette responsabilité, que des changements positifs s’opèreront dans la société, et qu’elle jouera son véritable rôle, celui de cocréatrice avec l’Univers.

C’est ce que je souhaite à toutes les futures mères, de réaliser la grandeur de leur rôle, de prendre le temps de s’arrêter, de déguster ces mois d’intimité avec leur enfant. Ces moments précieux ne reviennent pas. En tant que mère, grand-mère, auteure et enseignante du mandala, j’invite toutes les futures mamans à colorier le cahier de grossesse conçu pour elles afin de les accompagner tout au long de ces mois de transformation. Cet outil créatif et évolutif saura vous surprendre par sa simplicité et son efficacité.

Le mandala est tout indiqué et même conseillé à tous, tout particulièrement à la future maman. Ce fut d’ailleurs l’un de mes premiers choix, car le principe premier du mandala est d’harmoniser, de se centrer, de s’unifier, de se recréer. Tout en coloriant, en s’amusant, la future maman prend contact avec son enfant qui se réjouit de ces moments d’intimité, de plaisir. Les couleurs l’égaient, le réchauffent. Il ressent de l’amour, du bien-être, par le centre du mandala, une communication directe s’établit.

À l’intérieur du cercle, la future maman exprime ses états d’être sans risque, car le cercle protecteur accueille et rebalance les émotions. Une fois dans le cercle du mandala, un changement vibratoire s’effectue, une nouvelle conscience s’éveille, des réponses peuvent surgir tandis que des pensées d’inquiétude seront rééquilibrées par des pensées paisibles, bienfaisantes.

À toute heure du jour ou de la nuit, le coloriage du mandala est accessible, peu importe l’état qui se présente. La future maman dispose d’un outil à sa portée, qui peut s’avérer un compagnon, un confident, un exutoire. En coloriant, elle choisit de reprendre contact avec elle-même, elle s’alloue ces instants précieux pour refaire son équilibre, pour s’harmoniser, consciente que toute une lignée désormais dépend d’elle, et que ce petit être sera un maillon dans la grande chaîne universelle.

J’honore toutes les futures mamans ainsi que les pères, je suis de tout cœur avec vous !

 

Claudette Jaques
mandalaclaudettejacques.com
La source en Soi
www.lasourceensoi.com